Visite architectonique: l’université d’architecture de Nantes.

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Cet été l’atelier nomade a dépêché un envoyé spécial vers l’université d’architecture de Nantes. Lacaton et Vassal, lui et elle ou l’inverse.
Le bâtiment est carrément mieux que prévu. Sans concession. C’est un monument à la liberté. Monument pour les dimensions du projet. C’est un cadeau pour la ville. Comme un bâtiment qui n’attend pas le passage du temps pour proposer une réutilisation.
Le projet est conçu comme un espace plein de dents creuses, de caries. Parallèle avec notre atelier, cadeau d’un passé industriel urbain dont nous assumons dès la prise de possession l’utilisation partielle. On ne peut pas l’utiliser dans son intégralité par contre on peut tout y rêver.
Ce n’est pas un bâtiment organique qui pousserait du dedans vers le dehors. C’est un exemple d’utilisation de structure régulière, préimposée et peu questionnée. (l’entracte idéal pour faire les plateaux les plus libres et économiques. Attention, pas de frime structurelle). La première utilisation est hasardeuse. C’est un recyclage.
l’intention des auteurs…
Visite architectonique: l’université d’architecture de Nantes.
Lacaton et VassAL,
Cet été l’atelier nomade a dépêché un envoyé spécial vers l’université d’architecture de Nantes. Lacaton et Vassal, lui et elle ou l’inverse.
Le bâtiment est carrément mieux que prévu. Sans concession. C’est un monument à la liberté. Monument pour les dimensions du projet. C’est un cadeau pour la ville. Comme un bâtiment qui n’attend pas le passage du temps pour proposer une réutilisation.
Le projet est conçu comme un espace plein de dents creuses, de caries. Parallèle avec notre atelier, cadeau d’un passé industriel urbain dont nous assumons dès la prise de possession l’utilisation partielle. On ne peut pas l’utiliser dans son intégralité par contre on peut tout y rêver.
Ce n’est pas un bâtiment organique qui pousserait du dedans vers le dehors. C’est un exemple d’utilisation de structure régulière, préimposée et peu questionnée. (l’entracte idéal pour faire les plateaux les plus libres et économiques. Attention, pas de frime structurelle). La première utilisation est hasardeuse. C’est un recyclage.
l’intention des auteurs…
“En construisant une structure de grande capacité, le projet invente un dispositif capable de créer un ensemble de situations riches et diverses, intéressant l’Ecole d’Architecture, la Ville et le paysage.
Trois planchers en béton, largement ouverts, à 9 m, 16 m et 22 m au-dessus du sol naturel, desservis par une rampe extérieure en pente douce, mettent progressivement en relation le sol de la Ville et son ciel.
Une structure légère re-divise la hauteur de ces niveaux principaux. Elle permet d’installer généreusement les espaces dédiés au programme et crée un système propre à leur extension et leur évolutivité future.
Aux espaces du programme sont associés d’amples volumes, en double hauteur, aux fonctions non attribuées, dont les façades transparentes captent les apports solaires et assurent le climat intérieur. A l’initiative des étudiants, des professeurs ou des invités ces espaces deviennent le lieu d’appropriations, d’événements et de programmations possibles. A tout moment l’adaptation de l’Ecole à de nouveaux enjeux et sa reconversion sont possibles.
Tel un outil pédagogique, le projet questionne le programme et les pratiques de l’Ecole d’architecture autant que les normes, les technologies ainsi que son propre processus d’élaboration.”

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